« Y retourner…
Voilà l’envie que j’ai. Après la crainte d’aller là-bas, suivie de la peine que j’ai eue de quitter ces orphelins, je me dis qu’il faut y retourner !
Ces enfants sont sans parents et se battent contre la solitude chaque jour.
Ces orphelins ne manquent pas de jouets, les parents adoptifs ont rempli leurs armoires… Dès lors, on pourrait se dire que finalement, ça ne va pas si mal pour eux.
Mais qu’en est-il des enfants gravement atteints ? Ils restent dans leurs lits, attendent que la journée se passe et que leur vie se passe enfin… Difficile de retenir ses larmes en les voyant. Ils ont besoin d’attention, le crient, le montrent à chaque instant. Dès qu’ils voient un étranger arriver, ils lui tendent leurs bras et leurs yeux disent « occupe toi de moi, juste un instant… »
Une chose est sûre, ces enfants m’ont marqué pour toujours. La leçon de vie qu’ils m’ont donné est immense »
Fanny Willen, étudiante en médecine